A la Réunion comme partout ailleurs nous avons des croyances et des superstitions de grand-mère. Elles ont tendance bien souvent à se perdre et finir au rang d’oubli. Mais certaines d’entre elles passent de génération en génération. On n’a parfois aucune explication cohérente à donner à ces croyances mais il s’avère que certaines semblent être juste.
Comment faisait-on pour savoir si un cyclone approchait lorsqu’il n’y avait pas encore de prédiction météorologique ?
En cette période cyclonique à la Réunion je vais faire un petit tour des croyances que nous avons à l’approche du mauvais temps ou d’un cyclone.
Les croyances les plus populaires sont celles basées sur le comportement souvent étrange des animaux et des insectes notamment des fourmis. Ces dernières viennent faire leurs fourmilières dans les maisons et qu’on voit marcher en colonne le long des murs. Sans oublier les guêpes qui cherchent à faire leurs nids à l’intérieur des cases.
On dit qu’à l’approche du mauvais temps, les araignées tissent leur toile plus bas qu’à l’accoutumé. De même certains animaux de basse-cour sont agités à l’exemple du cochon. La poule, quant à elle, préférerait rester au sol pour s’endormir au lieu de se percher sur la branche d’un arbre. De nos jours c’est une image que l’on voit très rarement car les gens sont dotés de poulailler 😉
On raconte aussi, que lorsque l’on rencontre des fouquets au niveau des remparts des hauteurs de l’île, c’est qu’il se passe des choses en mer. Ca peut signifier qu’un cyclone approche dangereusement.
Pour d’autres, la teinte que prenait la lune et le soleil était aussi un signe annonciateur. La chaleur anormalement élevée, la netteté de la ligne d’horizon laissaient penser qu’une dépression ou un cyclone avançait dangereusement vers nos côtes.
Aujourd’hui à l’approche d’un cyclone on demande aux habitants de vérifier que leurs arbres sont bien élagués. Avant, la population réunionnaise s’apprêtait à clouer les portes et les fenêtre. Les temps changent mes amis 😉
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Tiens, le truc des fourmis et des guêpes, je me rappelle que mes parents en parlaient souvent! Et ensuite, comme tu dis, on clouait les fenêtres…^^
Dans le temps, un cyclone faisait vraiment peur. Maintenant, les gens sortent pour l’admirer ou prendre des photos…les temps changent!